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Françoise B.

Nos amies les huiles essentielles



7 étapes pour connaître les huiles essentielles, leurs effets et leurs utilisations :

Neuf mois de grossesse, un an d’allaitement, et toujours la même ritournelle : « il faut bannir totalement les huiles essentielles pour les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que les enfants en bas âge »…

Pourtant, j’ai utilisé des huiles essentielles pendant toute ma grossesse, et pendant cette 1ère année avec bébé, sur moi comme sur mon PetitDoux. Et nous nous en portons fort bien!

Evidemment, je me suis abstenue de toute auto-médication et m’en suis tenue aux recommandations d’une aromathérapeute bien connue sur la Toile, Cécile Ellert (www.clubequilibrenaturel.com), chez qui j’étais alors en soin.

C’est à cause d’un manque d’études cliniques (Que serait-ce donc sur le plan éthique, s’il y avait eu suffisamment d’études cliniques de ce type, d’ailleurs!!! Heureusement que les docteurs Mengele ne foisonnent pas à notre époque!) sur l’incidence des huiles essentielles sur le foetus durant la grossesse et sur le bébé au cours de l’allaitement, que l’usage des huiles essentielles est déconseillé, par principe de précaution.

Mais l’objet de ce nouvel article n’est pas de vous donner une liste d’huiles essentielles compatibles avec la grossesse et l’allaitement, mais bien de vous présenter l’aromathérapie, médecine officielle et dominante il y a encore un siècle, et toujours aussi efficace aujourd’hui.

Qu’est-ce donc que l’aromathérapie?

L’aromathérapie est une branche de la phytothérapie, traitement des maladies par des produits dérivés des plantes.

C’est une médecine efficace, pas une « médecine douce ».

L’usage thérapeutique par ingestion, massage du corps ou inhalation d’huiles essentielles végétales a pour but d’harmoniser la santé physique et mentale.

L’usage des huiles essentielles est connu depuis des millénaires, mais les travaux de Chamberland en 1887 sur le bacille du charbon ont confirmé le pouvoir antibactérien et antifongique des H(uiles) E(essentielles) d’orignaux copactum, d’eugenia  caryophyllata et de cinnamomum cassia, autrement dit des HE d’origan compact, de clou de girofle et cannelle (dont je vous ai d’ailleurs parlé ici : https://partoimeme.com/heureux-en-transit/).

Qu’est-ce qu’une HE?

Une huile essentielle est un « condensé de l’âme » de plein de plantes de la même espèce, pour employer une métaphore poétique :

  1. 100 kg de lavande fraîche pour produire 1kg d’huile essentielle

  2. 1kg de menthe pour obtenir 10 à 30ml d’huile essentielle

  3. 1 kg d’huile essentielle nécessite la distillation de 3 à 5 tonnes de roses, soit l’équivalent d’environ 200 millions de pétales, avons-nous appris en juin en allant rendre visite aux producteurs d’huiles essentielles méditerranéennes Rosessences en pays grassois https://rosessences.fr/!

C’est sans doute ce qu’on peut obtenir de plus précieux lors de la transformation d’un végétal, le liquide recueilli après distillation à la vapeur d’eau dans un alambic. Ce procédé concentre dans l’huile essentielle récupérée, en petite quantité, les molécules odorantes volatiles d’une importante quantité de plantes. En même temps, juste au-dessous, on récupère l’eau florale ou hydrolat, qui a également un intérêt sur le plan médicinal, culinaire, cosmétique… (J’en ai déjà parlé ici https://partoimeme.com/lait-de-vierge-%f0%9f%98%89/ mais on peut aussi penser à l’hydrolat de bleuet, dont les propriétés décongestionnantes pour les yeux sont bien connues!)

Une huile essentielle se compose de molécules chimiques : alcool, éthers, esters, mono-terpènes… Parfois plus de 200 composants!

Ces différents principes actifs sont en synergie par nature, ce qui les rend plus faciles à tolérer par l’organisme qu’une synergie de molécules isolées recréée par l’homme, comme dans les médicaments, pour lesquels ont été sélectionnés une partie d’une plante pour obtenir tel effet, une autre d’une 2ème plante pour un effet complémentaire, encore une autre d’une 3ème plante, et ainsi de suite!

C’est grâce à l’industrie chimique que les différents principes actifs des extraits de plantes ont pu être isolés, purifiés et lyophilisés, pour en connaître la constitution et arriver à la synthèse des médicaments.

La distinction entre les différentes parties de la plante est fondamentale, car l’intérêt de l’huile essentielle réside dans la largeur du spectre d’action de chaque molécule et dans sa volatilité (excellente propagation dans l’organisme). C’est l’association des molécules entre elles qui les rend plus fortes qu’isolées.

D’ailleurs, à propos des médicaments et de l’usage médicamenteux des huiles essentielles…

Les antibiotiques empêchent la réplication des germes en bloquant leurs fonctions de base.

Les huiles essentielles, elles, agissent sur l’enveloppe du germe et modifie son environnement, l’éliminant du coup totalement! Et elles sont efficaces à des concentrations 50 fois moindres que les antibiotiques…

Bref, il ne s’agit pas de jouer avec les huiles essentielles et d’en mettre partout sans maîtriser ce que l’on fait. Rien n’est anodin avec ces principes actifs… Et ne serait-ce que par respect de la nature, les huiles essentielles devraient à ce titre être utilisées avec la plus grande mesure (C’est d’ailleurs bien pour ça que vous n’en avez que peu vu jusqu’ici sur le blog!) Ne gaspillons pas.

Pour ne pas gaspiller, bien connaître les règles d’utilisation des HE…

Certaines huiles essentielles sont toxiques par voie interne: il ne faut donc pas les avaler, puisqu’elles s’avéreront être des poisons.

D’autres brûlent la peau ou pire (certaines HE ont des propriétés nécrosantes/allergisantes/photosensibilisantes, sont toxiques pour le système nerveux/le foie/les reins, provoquent une multiplication des cellules cancéreuses, ou suscitent des hémorragies gastro-intestinales et utérines, se révèlent abortives…), il faut donc éviter leur application par massage.

D’autres encore peuvent être déconseillées en diffusion atmosphérique pour diverses raisons. (Surtout si on a un chat, car ses reins ne supportent pas un certain nombre des composants des huiles essentielles : quel dommage de le tuer à petit feu sous prétexte d’assainir l’atmosphère ou de faire en sorte qu’un lieu sente bon!)

Il est donc indispensable de bien se renseigner, à chaque fois, POUR CHAQUE HUILE ESSENTIELLE que l’on veut utiliser, et en fonction de la manière dont on veut s’y prendre, car toutes sont différentes.

Où trouver ces renseignements? 

Plusieurs sites sur internet vous donneront de précieuses informations : https://plante-essentielle.com/les-huiles-essentielles-comment-les-choisir-quels-criteres-de-choix-a-considerer/ (je vous invite à prendre le bonus que propose Cécile Mahé, l’auteur de ce blog, car ces fiches sont extrêmement bien faites, à la fois concises et précises) ; https://clubequilibrenaturel.com/ (dont je vous ai souvent parlé! Cécile Ellert fait régulièrement des webinaires gratuits très instructifs, et elle propose aussi une formation très utile aux débutants Aromapromini, à prix abordable) ; https://www.aroma-zone.com/ (dont les fiches sur les huiles essentielles sont très fournies, même si pour ma part je les trouve peu pratiques, contrairement à leurs dossiers thématiques)… [ Attention toutefois à vous assurer du sérieux du site que vous consultez : jouer avec les modes d’administration et les posologies des HE est dangereux! L’intoxication aux huiles essentielles est le 2ème motif de consultation dans les centres antipoison…]

Vous pouvez aussi vous renseigner en pharmacie grâce à des brochures généralement offertes, qui vous présentent les compositions et les utilisations recommandées pour les huiles essentielles de tel ou tel laboratoire. (quelques exemples en photo)



Évidemment, de nombreux livres existent sur le sujet, dont les auteurs sont des aromathérapeutes reconnus : Baudoux, Franchomme, Valnet, Festy, Bosson… Mais tous ne sont pas à la portée du débutant. Et ce que je trouve souvent frustrant, pour ma part, c’est d’avoir des recettes détaillées mais sans explication du pourquoi du comment (de préférence avec plein d’huiles essentielles que je n’ai pas et remplacerais volontiers -puisque je ne vais pas non plus acheter tout le stock d’une pharmacie, hein!-, mais par quoi?).

Précautions d’emploi des HE

  1. Pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 7 ans, on s’abstient de faire de l’automédication.

A moins de faire l’effort de bien vous renseigner sur l’huile essentielle que vous voulez utiliser et/ou de suivre les conseils d’usage et de dosage précis donnés par naturopathe ou aromathérapeute, vous pouvez garder ce principe-là en tête.

Mais, évidemment, comme vous l’avez compris dans l’introduction de cet article, c’est du cas par cas, et j’ai utilisé sur moi-même des HE pendant ma grossesse, puis sur mon nourrisson de quelques mois pour calmer ses coliques, ses maux de dents, son 1er rhume…

De nombreuses huiles essentielles peuvent en réalité être appliquée sur les femmes enceintes à partir du deuxième trimestre de grossesse et sur les bébés, comme Cécile Ellert passe son temps à le rappeler. Et ce sera toujours mieux que de surmédicamenter un enfant en bas âge!

  1. D’autres publics peuvent être sensibles, notamment les asthmatiques en cas de diffusion atmosphérique ou d’application sur le thorax.

[Pour tous ces publics sensibles, on peut privilégier l’usage des hydrolats qui sont riches en principes actifs et contiennent également des molécules aromatiques mais à une faible concentration (0,05 à 0,1%), ce qui permet de les utiliser en toute sécurité.]

  1. Les huiles essentielles sont hyper concentrées, ce qui explique leur puissance et leur efficacité, mais du coup elles se dosent en gouttes et ne s’utilisent, par principe, jamais pures car certaines sont dermocaustiques, c’est à dire qu’elles peuvent brûler la peau. On s’efforcera donc de toujours les diluer avant de les appliquer ou de les ingérer.

  2. Attention, les huiles essentielles ne sont pas solubles dans l’eau, c’est pour cette raison qu’on choisira de les diluer dans de l’huile végétale, du miel, du sucre ou de l’alcool.

En cas d’ingestion malencontreuse, de projection, de démangeaison ou de sensation de brûlure, surtout pas d’eau pour nettoyer, car ce serait aggraver les choses : il vaut mieux utiliser tout de suite de l’huile végétale.

Attention au bain, donc : une huile essentielle ne se dissout pas dans l’eau! Si vous voulez mettre de l’huile essentielle dans votre bain, il faut la diluer (10 à 15 gouttes pour une baignoire) au préalable dans un peu de lait (un demi verre) par exemple, de l’huile ou un dispersant vendu en magasin (disper, solubol, base neutre de Puressentiel pour le bain ou la douche…).

  1. Quoi qu’il en soit, même diluées, on ne les applique JAMAIS sur/dans les muqueuses, yeux, oreilles, nez, bouche…

  2. On pratique des tests cutanés, avant emploi, pour déceler si besoin un terrain allergique. Rester attentif aux réactions du corps, aux changements qui peuvent se produire et se fier à ses ressentis : démangeaison, rougeur, énervement inhabituel…

  3. On n’injecte jamais une huile essentielle!

  4. On connaît assez mal la toxicité des huiles essentielles lors de prise sur de la longue durée, pour un traitement de terrain par exemple, ou pour régler un problème chronique. On ne les utilisera donc JAMAIS pour des traitements sur le long terme. Ce sont plutôt pour des traitements « chocs » sur 2 à 3 jours, avec 3 prises par jour grand maximum d’une à deux gouttes. On administrera des HE en cures espacées de fenêtres thérapeutiques.

Plus généralement, il suffit de se rappeler que les huiles essentielles sont l’artillerie lourde de la médecine douce, et qu’on ne devrait jamais les utiliser sans se renseigner au préalable. En respectant les doses préconisées et en faisant attention aux effets thérapeutiques, les dangers sont minimisés.

Modalités d’administration des HE

La voie pulmonaire : contre-indication formelle = les états allergiques 

– Les aérosols sont réservés à la prescription médicale.

– Les inhalations humides, pour les affections respiratoires, doivent être faites les yeux fermés (sinon risque de brûlure de la cornée), avec 6 gouttes dans un bol d’eau très chaude.

– Les inhalations sèches sont plus faciles à pratiquer : verser une goutte d’huile essentielle dans la creux des mains, les frotter l’une contre l’autre, puis les passer sous son nez.

– La diffusion dans l’atmosphère se fait à partir de micro-diffuseurs électriques ou à eau.

Les règles de base sont celles-ci :

▪    Adultes : cycles de 20 minutes avec pauses de 30 minutes minimum

▪    Enfants à partir de 6-8 ans : cycles de 10 minutes avec pauses de 30 minutes minimum

▪    Bébés et personnes asthmatiques : en dehors de la présence dans la pièce

Attention quand même : il y a des huiles essentielles INTERDITES en diffusion car dangereuses, notamment toutes celles qui sont riches en phénols, car certaines contiennent des cétones neurotoxiques par exemple.

Quant au diffuseur, attention à ce qu’il ne chauffe pas les huiles essentielles, car cela risque de les dénaturer et de réduire leur efficacité.

Une solution très économique est de mettre 2 ou 3 gouttes d’HE sur un torchon, de l’agiter dans la pièce et de l’y laisser, car les odeurs s’y diffuseront très bien. Mais il vaut mieux éviter de le faire en continu dans une pièce fermée, sans aération.

La voie interne

  1. Pour ingérer une huile essentielle, on ne dépassera JAMAIS la dose dedeux gouttes trois fois par jour pour un adulte dans une cuillère à soupe d’huile végétale (ce que vous avez sous la main dans votre cuisine) ou de miel. Pour un adolescent, ce sera 2 gouttes deux fois par jour ; 1 goutte deux fois par jour pour un enfant de plus de 7 ans ; 1/3 goutte par jour pour un enfant de 1 à 3 ans, en 3 prises (à ce stade de complication, mieux vaut s’abstenir, à moins de faire la dilution dans de l’huile végétale à l’avance dans un flacon compte-goutte et de bien faire ses calculs).

Il est également possible de mettre la goutte d’huile essentielle sur une boulette de mie de pain ou un morceau de sucre mais l’absorption peut, en fonction de l’huile, se révéler très très désagréable.

  1. Les microlavements permettent une aromathérapie à doses plus élevées que par la bouche : 5% d’huile essentielle dans un support huileux.

  2. Spray pour la gorge, gouttes dans le nez, gargarismes (attention à la concentration car il demeure toujours un risque d’œdème de la glotte) sont envisageables aussi.

La voie cutanée

L’utilisation des huiles essentielles sur la peau est largement employée en aromathérapie. Leur action n’est pas seulement locale mais aussi générale.

  1. Comment utiliser les HE? 

– Certaines huiles peuvent s’appliquer pures, mais c’est relativement rare et plutôt déconseillé. (Pour ma part, de l’HE de tea tree m’a légèrement brûlé la peau, de cette manière.) Et c’est au maximum 3 à 5 gouttes plusieurs fois par jour en application LOCALE (jamais le corps entier), par friction.

– En diluant les huiles essentielles dans un corps gras de son choix (crème ou huile végétale), on aura un usage plus sécurisé, à adapter à ce que l’on veut obtenir :

  1. a) 1 à 2% pour un usage dermocosmétique (lutte contre les rides, les taches, les boutons…)

  2. b) 3% pour la réparation des tissus, la cicatrisation

  3. c) 5% pour agir sur le système nerveux, gérer le stress, augmenter le bien-être

  4. d) 7% pour travailler sur la circulation, sanguine comme lymphatique

  5. e) 10% pour obtenir une pénétration musculaire, articulaire, tendineuse

  6. f) 20% pour agir sur le système général (à ne jamais dépasser pour les huiles essentielles contenant des phénols)

  7. g) 30% pour une action locale très puissante

  8. h) 50% pour une thérapie spécifique sous contrôle médical, en massage LOCAL (pas le corps entier!)

  9. Où appliquer les HE une fois diluées?

Les applications se font souvent du côté de l’organe ciblé :

– le thorax et le dos pour agir sur les bronches

– la colonne vertébrale pour agir de manière apaisante sur le système nerveux central

– l’abdomen (ou la face interne des avant-bras = zone réflexe) pour agir sur les organes internes

– les lobes de l’oreille/les tempes/le front/la nuque pour lutter contre les maux de tête (migraines et autres céphalées)

– le 3ème œil entre les sourcils ou l’intérieur des poignets pour lutter contre le stress ou des émotions douloureuses

– derrière l’oreille pour éliminer une otite

– le bas du dos, au-dessus des deux creux des surrénales, pour lutter contre la fatigue et le stress, ainsi que remonter la libido (en-dessous du nombril pour compléter quand il s’agit de ce domaine!)

Pour une application « express » à but médicinal, on pourra appliquer l’huile essentielle diluée en massage sur la plante des pieds, encore plus intéressante pour la diffusion dans tout le corps des bienfaits de l’huile utilisée.

  1. Comment faire ses calculs?

La règle de base à retenir est : 10 gouttes d’huile essentielle = 0,5 ml. Il s’agit d’une moyenne, puisque certaines huiles essentielles sont plus visqueuses, donc épaisses, que d’autres.

Pour calculer une dilution à 2% sur un contenant de 50ml, par exemple

Sachant que 10 gouttes d’huiles essentielles représentent 0,5ml, 20 gouttes représenteront 1ml, soit une dilution de 2% (produit en croix). Ces 1ml sont à ajouter aux 49ml de crème ou d’huile pour faire le total de 50ml.

Bien choisir ses huiles essentielles 

Indépendamment du choix de leurs propriétés et de l’effet qu’on en attend, il faut être attentif à la qualité de ses huiles essentielles.

  1. On oublie les huiles essentielles artificielles ou synthétiques! Ce sont des imitations parfaites comme odeur, mais les composants sont fort différents du produit végétal naturel. Ces HE synthétiques sont suivies seulement du nom de la plante qu’elles copient.

  2. On les trouve en parfumerie, droguerie, industrie de la conservation.Les HE utilisées en thérapie doivent avoir un chémotype, c’est-à-dire un nom français, un nom latin, une dénomination botanique, une dénomination chimique.

L’huile essentielle chémotypée répond à 3 critères fondamentaux : l’espèce botanique exacte en latin pour éviter les confusions (entre les différents types de lavande par exemple), l’organe producteur (feuilles ou écorce pour la cannelle, par exemple), la spécificité biochimique (sans doute le point le plus important à préciser car suivant le pays/le sol/le climat/l’altitude une même plante produira des huiles essentielles aux principes curatifs différents!).

  1. On fait attention à l’état de l’huile essentielle que l’on choisit! – Une HE rectifiée a été distillée une seconde fois afin d’éliminer les impuretés de la 1ère distillation. – Une HE déterpenée a été privée par l’application de différents procédés de tout hydrocarbure, terpène, résine. On se retrouve là seulement face à des sent-bon!

  2. La qualité des huiles essentielles est très importante.

Une huile essentielle de qualité doit avoir les caractéristiques suivantes :

– être naturelle à 100%

– être pure à 100%

– être totale à 100%

Modifier une huile essentielle est un acte qui provoque un déséquilibre dans sa composition originelle en augmentant la proportion relative de certains composants par rapport à d’autres, et rompt donc l’harmonie naturelle du complexe moléculaire original. La porte de la toxicité se retrouve alors ouverte… Danger!

Bien conserver ses huiles essentielles

Si elles sont de bonne qualité (voir ci-dessus), elles ne s’altèrent guère avec le temps tant qu’elles n’ont pas été ouvertes et sont gardées à l’abri de la lumière et de la chaleur : 5 ans de conservation!

Une fois ouvertes, on peut les garder 2-3 ans sans souci, en respectant les bonnes conditions.

Voilà, vous avez de bonnes bases pour débuter avec les huiles essentielles!

Au travail, maintenant! 😜

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